Lecture : « Sauvage » de Jamey Bradbury [Explorateurs du Polar]

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff possède un don inné pour la chasse et les pièges. Elle vit à l’écart du reste du monde et sillonne avec ses chiens de traîneau les immensités sauvages de l’Alaska. Immuablement, elle respecte les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui a dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Jusqu’au jour où, attaquée en pleine forêt, Tracy reprend connaissance, couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père, et ce lourd secret la hante jour et nuit. Une ambiance de doute et d’angoisse s’installe dans la famille, tandis que Tracy prend peu à peu conscience de ses propres facultés hors du commun.

Flirtant avec le fantastique, ce troublant roman d’initiation nous plonge dans l’intimité d’une jeune fille singulière qui s’interroge sur sa nature profonde.

Sauvage – Jamey Bradbury

Éditeur : Gallmeister (07 mars 2019)

Pages : 311

Ma note : 4/5

Mon avis :

Jamey Bradbury nous offre un premier roman atypique à l’atmosphère troublante, sensiblement bien écrit.
Lire la suite

BD : « Carpe Diem – Amour, spleen et tatouage » de Timothée Ostermann

Parfois, l’amour s’en va, et c’est chiant. S’ensuit la sempiternelle question : comment se remettre d’un déboire affectif ? La réponse est simple : marquer son épiderme à l’encre pour toujours.

Ainsi démarre la quête initiatique de Timothée Ostermann dans un salon de tatouage pour trouver LE tattoo qui soignera les blessures profondes.

Suivez les tribulations d’une âme en peine entre tribal et vanité, entre phénix et signe de l’infini, entre amour et béatitude prochaine.

Carpe Diem – Amour, spleen et tatouage – Timothée Ostermann

Éditeur : Fluide Glacial (10 avril 2019)

Pages : 135

Ma note : 3,25/5

Mon avis :

J’ai passé un bon moment avec cette bande dessinée qui aborde de façon humoristique l’univers du tatouage. Toutefois, le graphisme n’est pas complètement à mon goût et j’ai eu une petite frustration en fin de BD. Un avis un peu mitigé donc.
Lire la suite

Lecture : « Toutes les couleurs de la nuit » de Karine Lambert

Le diagnostic est irrévocable. D’ici trois semaines, Vincent aura perdu la vue. Confronté à son destin, ce prof de tennis de trente-cinq ans qui avait tout pour être heureux expérimente le déni, la colère et le désespoir.
Comment se préparer à vivre dans l’obscurité ? Sur qui compter ? Alors que le monde s’éteint petit à petit autour de lui et que chaque minute devient un parcours d’obstacles, il se réfugie à la campagne où il renoue avec ses souvenirs d’enfance. Les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens, à l’instant présent et aux autres. Il tente de gagner le match de sa nouvelle vie.

Toutes les couleurs de la nuit – Karine Lambert

Éditeur : Calmann-Lévy (17 avril 2019)

Pages : 375

Ma note : 4/5

Mon avis :

Karine Lambert nous emmène cette fois tutoyer le « monde de la nuit ». En effet, son personnage principal, professeur de tennis, perd la vue suite à une Neuropathie optique de Leber. Il est évident que ce diagnostic va tout bouleverser dans sa vie. Ses projets, son quotidien et son rapport à la vie et aux gens ne seront plus jamais les mêmes. L’auteure nous décrit avec sensibilité la difficulté de l’acceptation et de la résilience quand tout semble partir à vau-l’eau, quand le sens si important qu’est la vue nous est privé soudainement.
Lire la suite