« Avec lui elle avait senti que l’infidélité pouvait signifier fidélité vis-à-vis de soi-même. ».
Carlo et sa femme Margherita s’aiment mais commencent à douter de leur capacité à rester fidèles. Quand Carlo est pris sur le vif avec son étudiante Sofia, le couple vacille, et Margherita, très affectée, cède une fois à la tentation. Puis c’est au tour de sa mère, Anna, de se mettre à douter de la loyauté de son défunt mari. Pour contrer ce chaos intime, Margherita mise tout sur un appartement hors de prix qui pourrait assurément sauver son couple.
Neuf ans plus tard, ils y vivent, avec un enfant. Margherita a gardé sereinement en elle son secret, mais Carlo reste marqué par son infidélité ratée. Lorsque Anna, leur grande alliée, s’affaiblit, les doutes refont surface et l’ombre de Sofia revient planer. Et si finalement s’aimer, c’était toujours douter ?
Chaque fidélité – Marco Missiroli
Éditeur : Calmann-Lévy (14 août 2019)
Pages : 270
Ma note : 2,5/5
Mon avis :
Avec cette couverture couleur infidélité, Marco Missiroli mise sur la capacité à la fidélité des êtres.
Cette lecture sans chapitres passant d’un personnage à l’autre et parfois d’une époque à une autre m’a donnée un effet brouillon. Je n’y vais pas par quatre chemins, je l’ai trouvée ennuyeuse par moments. Les dialogues ne m’ont pas passionnée, je ne me suis pas attachée aux personnages, et certainement pas à celui de Carlo qui danse d’un pied sur l’autre si je puis dire. Ces envies, voire même ces besoins d’infidélité n’ont pas été agréables à lire. Je n’ai pas adhéré à ce caractère volubile souvent dénué de remord alors même que Carlo continue les projets avec sa femme : l’achat d’un appartement et même avoir un enfant…
Une atmosphère de doute plane sur ce foyer qui n’est pas très équilibré et cela ne m’a pas mise dans une situation confortable pour savourer ce roman. Ma lecture s’est étalée sur quinze jours alors qu’il n’y a pas 300 pages. Cela reflète le petit manque d’intérêt à son égard, mais j’aime aller jusqu’au bout des histoires car parfois une belle surprise peut apparaître. Malheureusement ici, ce ne fut pas le cas.
Vous allez me trouver sévère mais je souhaite être la plus honnête possible. Tout n’est pas inintéressant cependant. Cette virée en Italie reste sympathique en soi. Le personnage de Margherita n’est pas désagréable. Nous arrivons à la comprendre, dans ses peines, ses doutes, ses envies d’ailleurs… Le personnage d’Anna – la maman de Margherita – est intéressant dans le sens où il fait le lien entre sa fille et Carlo. Anna semble être l’arrangeuse de leurs relations. Alors quand celle-ci faiblit physiquement et mentalement, les démons hantent de plus belle. D’autres personnages viennent se greffer mais ils ne sont pas assez développés pour devenir signifiants dans l’histoire.
Vous l’aurez compris, cette lecture fut pour moi un petit raté comme j’en ai peu souvent. La construction du récit et la difficulté à m’immerger dans une histoire pleine de doute et d’infidélité ont eu raison de mon intérêt pour ce roman. Globalement il ne me laissera malheureusement pas un souvenir impérissable…
Merci à Lecteurs.com pour cette lecture dans le cadre du Cercle livresque et aux éditions Calmann-Lévy.
Le thème semblait intéressant, même si déja largement traité en littérature. Mais si c’est brouillon, ce sera sans moi.
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Malheureusement je n’ai pas adhéré à cette construction du récit sans chapitres…
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