Lecture : « Le Vallon des lucioles » de Isla Morley

1937, Kentucky. Clay Havens et Ulys Massey, deux jeunes photographe et journaliste, sont envoyés dans le cadre du New Deal réaliser un reportage sur un coin reculé des Appalaches.

Dès leur arrivée, les habitants du village les mettent en garde sur une étrange famille qui vit au cœur de la forêt. Il n’en faut pas plus pour qu’ils partent à leur rencontre, dans l’espoir de trouver un sujet passionnant. Ce qu’ils découvrent va transformer à jamais la vie de Clay et stupéfier le pays entier. À travers l’objectif de son appareil, se dévoile une jeune femme splendide, Jubilee Buford, dont la peau teintée d’un bleu prononcé le fascine et le bouleverse.

Leur histoire sera émaillée de passion, de violence, de discorde dans une société américaine en proie au racisme et aux préjugés.

Le Vallon des lucioles – Isla Morley

Éditeur : Seuil (4 mars 2021)

Pages : 474

Ma note : 4,5/5

Mon avis :

Au fil de ma lecture, j’ai été de plus en plus passionnée par cette histoire originale qui sous des airs un peu fantastiques au départ finit par nous révéler des faits incroyablement réalistes.
Lire la suite

Lecture : « Par la force des arbres » – Édouard Cortès

Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d’un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée.

À presque quarante ans, il embrasse femme et enfants, supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s’enfonce dans une forêt du Périgord pour un voyage immobile. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d’enfant : s’enforester, rompre avec ses chaînes, se transformer avec le chêne, boire à la sève des rameaux. Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Le chêne si calme abrite un cabinet de curiosités et accorde pendant trois mois à l’homme perché une rêverie sous les houppiers et les étoiles. Il faut savoir parfois contempler une colonie de fourmis savourant le miellat, écouter un geai ou un couple de mésanges bleues, observer à la loupe des champignons et des lichens pour comprendre le tragique et la poésie de notre humanité. Afin de renouer avec l’enchantement et la clarté, l’homme-arbre doit couper certaines branches, s’alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.

Par la force des arbres – Édouard Cortès

Éditeur : Éditions des Équateurs (21 octobre 2020)

Pages : 174

Ma note : 4,25/5

Mon avis :

Édouard Cortès, déprimé à la quarantaine, a décidé de s’immerger au cœur de la forêt au lieu d’en finir avec la vie, avec cette vie qui ne lui correspond plus. Il s’est isolé du monde des Hommes pour rejoindre temporairement celui des arbres et de leurs habitants. Une connexion totale avec la nature dans une cabane construite au sein d’un chêne.
Lire la suite

Lecture : « La fin des océans » de Maja Lunde

2017. Confrontée aux menaces commerciales qui pèsent sur son fjord, Signe appareille sur son voilier, direction le Sud de la France. L’écologie au cœur, la Norvégienne ne laissera pas fondre son glacier natal – devrait-elle affronter, pour cela, son premier amour…
2041. Guerre de l’eau, incendies, exode climatique… Sur les routes à travers le chaos du monde, une famille séparée tâche de se réunir. Dans un champ desséché, soudain : un voilier abandonné. Symbole tragique de la fin des océans, ou d’un nouvel horizon ?

La fin des océans – Maja Lunde

Éditeur : Pocket (3 septembre 2020)

Pages : 356

Ma note : 3,5/5

Mon avis :

J’avais beaucoup aimé le précédent roman de l’auteure, Une histoire des abeilles, c’est donc avec un grand plaisir que je me suis plongée dans la continuité écologique qu’est La fin des océans.
Lire la suite

Lecture : « Oser quitter la ville ! De citadin à néo-autonomiste, comment j’ai composté mon ancienne vie » de Brian Ejarque

« Les gens comme vous vont dans le Larzac ! »

C’est le cliché que Brian s’est souvent entendu dire lorsqu’il a décidé de quitter la ville pour poursuivre son rêve : tenter de produire sa nourriture, son électricité, être le plus autonome possible… mais en aucun cas vivre déconnecté ou seul au fond d’une grotte. Car Brian est comme tout le monde. La différence, c’est qu’il a osé franchir le pas !

Au départ, ses compétences en bricolage se limitaient à poser des étagères en kit et il n’avait jamais jardiné. Et pourtant, Brian a installé lui-même ses panneaux solaires, fait pousser ses fruits et ses légumes, et créé en quelques années son paradis : l’Archi’Pelle.

Dans ce livre, Brian témoigne avec transparence de son aventure, afin d’être utile à tous ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. Il donne les clés pour progresser en autonomie, tout en évitant de nombreuses erreurs. Le livre est également nourri de ses rencontres avec des personnes, familles ou collectifs qui proposent des solutions à taille humaine.

Oser quitter la ville ! De citadin à néo-autonomiste, comment j’ai composté mon ancienne vie – Brian Ejarque

Éditeur : Ulmer (21 janvier 2021)

Pages : 159

Ma note : 4,25/5

Mon avis :

J’ai eu la chance de remporter le livre de Brian lors d’un concours avec France.tv (émission Ensemble c’est mieux ! Région Occitanie). Je les remercie beaucoup, ainsi que la maison d’éditions Ulmer !

J’ai eu envie de vous parler de celui-ci puisqu’il aborde une des thématiques qui me sont chères et qui guident ma vie depuis environ deux années maintenant. Sans compter que je suis abonnée à la chaîne YouTube de Brian, L’Archi’Pelle, depuis un bon moment (un an et demi / deux ans je dirais). J’ai par conséquent retrouvé beaucoup d’éléments issus de ses vidéos (pensées, actes, réussites et échecs, envies, projets) et ressenti sa jovialité et son optimiste au fil des pages.
Lire la suite