Après la présentation des romans finalistes français dans le cadre du Prix Nouvelles Voix du Polar des éditions Pocket, c’est au tour des finalistes étrangers de se voir présentés en quelques mots.
Commençons par…
Le Pensionnat des innocentes – Angela Marsons
Parution chez Pocket : 12 novembre 2020
Pages : 464
Quatrième de couverture :
Avant de mourir, Teresa Wyatt a juste eu le temps de croiser le regard de son agresseur et de le reconnaître. Mais aussi de comprendre qu’il était trop tard… Pour elle, mais aussi pour ses amis, les cinq du pacte de Crestwood, liés par un secret. Un sombre secret que l’inspectrice Kim Stone va devoir déterrer pour rendre justice aux innocentes oubliées. Bienvenue au Pays noir, dans une région engloutie par la désindustrialisation, le chômage et le charbon, là où tout n’est que poussière…
Mon (court) avis : Autant vous le dire tout de suite, celui-ci est mon préféré des quatre romans finalistes au niveau de l’emballement à la lecture !
J’ai d’ailleurs une folle envie de lire les prochaines enquêtes de Kim Stone ! Je ne me suis pas ennuyée une seconde. L’enquête est très rythmée et les personnages bien campés. J’avais deviné une partie du dénouement mais j’ai beaucoup aimé le rebondissement des dernières pages. Il y a du policier, du thriller et du social, et j’ai vraiment adoré ce mélange.
L’écriture est fluide, la lecture facile et addictive. On passe un vrai bon moment sans arriver à se détacher de l’histoire avant de l’avoir terminée. Je vous le recommande !
***
Une famille presque normale – M.T. Edvardsson
Parution chez Pocket : 15 octobre 2020
Pages : 624
Quatrième de couverture :
Une famille suédoise tout ce qu’il y a de normal, ces Sandell…
Le père, pasteur. La mère, avocate. Une fille de 19 ans, bosseuse, qui rêve de voyages au long cours.
Le samedi, on file au cinéma. Le dimanche, en forêt. Ils trient leurs déchets, n’oublient jamais leur clignotant, rendent toujours à temps leurs livres à la bibliothèque.
Normale en apparence, du moins, comme toutes les familles qu’un meurtre sordide s’apprête à faire basculer dans l’horreur…
Mon (court) avis : Ce polar s’attarde sur la psychologie des personnages. Il est le plus épais des romans finalistes et pour celles et ceux qui aiment les thrillers, les histoires rythmées, je doute que celui-ci vous emballe énormément. Vous risquez de le trouver un peu long. Mais ce ne fut pas mon cas ! Ce roman décortique les relations familiales et amicales et nous fait poser la question suivante : À quoi sommes-nous prêts pour protéger ceux que l’on aime ?
Le trio de personnages est merveilleusement bien campé. C’est une plongée au sein d’une famille dont les révélations ne s’offrent à nous qu’aux toutes dernières pages. Tout est maîtrisé. J’ai apprécié que le procès soit tourné vers l’humain. Ce polar offre une vision un peu différente de ce que l’on a l’habitude de lire lorsqu’il y a procès. Je le recommande chaudement aux personnes qui aiment les romans psychologiques.
Encore merci aux éditions Pocket pour cette belle opportunité !
3 réflexions sur « Prix Nouvelles Voix du Polar 2021 : Les romans finalistes étrangers »