Lecture & Série : « Maman a tort » de Michel Bussi

Rien n’est plus éphémère que la mémoire d’un enfant…
Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car, déjà, les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil. Le compte à rebours a commencé. 
Qui est vraiment Malone ?

Maman a tort – Michel Bussi

Éditeur : Pocket (mai 2016)

Pages : 543

Ma note : 4,25/5

Mon avis :

J’ai lu ce roman dans le cadre du challenge ABC Policier / Thriller 2018, et comme la série passe en ce moment sur France 2 (épisodes 3 et 4/6 ce soir !), c’était une belle raison de plus pour enfin le sortir de ma PAL.  Lire la suite

Interview Libraire : Maëlle Penaud de la librairie Thuard au Mans (72)

Voici la dixième interview issue de mon partenariat avec PAGE des Libraires. Cette fois, j’ai souhaité que PAGE contacte Maëlle Penaud de la librairie Thuard au Mans car elle a rédigé une belle chronique, dans le dernier numéro de PAGE, au sujet du nouveau roman de Karine Giebel, Toutes blessent, la dernière tue, que j’ai adoré !

Quelques mots de Maëlle Penaud à son sujet (revue n°189) :

« Karine Giebel aborde astucieusement ses thèmes de prédilection : la rédemption, la vengeance avec des anti-héros humains et très attachants (…) On espère tout au long du récit que leur dernière heure viendra baignée de lumière. On tourne les pages avec fébrilité et tension afin de découvrir si Tama trouvera sa liberté, la sécurité et le courage de se battre encore et encore. »

★ ☆ ★ ☆

Six questions à Maëlle Penaud…  Découvrir l’interview

Lecture : « La Saison des feux » de Celeste Ng

Quand le voile des apparences ne peut être déchiré, il faut parfois y mettre le feu.

À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l’image de l’existence parfaitement réglée d’Elena Richardson, femme au foyer exemplaire.
Lorsque Mia Warren, une mère célibataire et bohème, vient s’installer dans cette bulle idyllique avec sa fille Pearl, les relations avec la famille Richardson sont d’abord chaleureuses. Mais peu à peu, leur présence commence à mettre en péril l’entente qui règne entre les voisins. Et la tension monte dangereusement à Shaker Heights.

La Saison des feux – Celeste Ng

Éditeur : Sonatine (5 avril 2018)

Pages : 378

Ma note : 4/5

Mon avis :

Plus apparenté au roman noir qu’au thriller, La Saison des feux s’immisce au cœur de trois familles, au plus intime de leurs membres. Il touche pleinement à la maternité, au sens large du terme.  Lire la suite

Lecture : « Là où l’on s’aime, il ne fait jamais nuit » de Séverine de la Croix

Et si le bonheur était un sentiment à réinventer ?

Dans la vie de Félicité, tout est allé de travers. Elle rêvait d’amour et de poésie, mais se retrouve seule avec ses deux enfants, Corentin et Manon, nés de pères différents.
Mathilde, sa sœur aînée, a de son côté planifié chaque aspect de son existence. Pour être comblée, il ne lui manque qu’un bébé, qui refuse d’arriver.
Félicité et Mathilde, que les épreuves ont séparées, vont-elles se rapprocher ?
L’anniversaire de Corentin va faire basculer le destin.
Félicité avait promis à son fils de lui révéler l’identité de son père le jour de ses dix ans. Mais impossible d’avouer le secret qu’elle garde douloureusement depuis tant d’années.
(…)

Là où l’on s’aime, il ne fait jamais nuit – Séverine de la Croix

Éditeur : Éditions du Rocher (parution le 23 mai 2018)

Pages : 344 (en épreuves non corrigées)

Ma note : 4/5

Mon avis :

Ce fut un bien joli moment de lecture. Même si je lui reproche certaines facilités, ce roman feel-good sait apaiser son lecteur mais aussi le confronter à la dure réalité de la difficulté à avoir un enfant. C’est également une boule de résilience. Comment peut-on pardonner le pire ?  Lire la suite

Lecture : « Un arbre, un jour… » de Karine Lambert

Du haut de mes trente-deux mètres,
je les regarde vivre sur la place du village.
Depuis cent trois ans, je partage leurs nuits et leurs jours,
j’effeuille leurs amours et parfois j’envie leurs cris de joie.

En ce matin de printemps, un avis d’abattage est cloué sur le platane centenaire qui ombrage ce village de Provence.
Entraînés par un petit garçon effronté, sept habitants s’unissent pour découvrir qui souhaite la mort du géant. Ensemble, ils combattent cette sentence absurde, tandis que l’arbre les observe et vibre avec humour et philosophie au rythme de leurs émotions et de leurs conflits.
Qui l’emportera… le pouvoir ou la solidarité ?
Aux premiers jours de l’été, Clément, Suzanne, Fanny et les autres ne seront plus les mêmes.

Un arbre, un jour… – Karine Lambert

Éditeur : Calmann-Lévy (2 mai 2018)

Pages : 259

Ma note : 4/5

Mon avis :

C’est un roman emprunt d’humanité et de conviction que j’ai eu le plaisir de lire. Tel un oiseau sautillant de branche en branche, nous apprenons, de paragraphe en paragraphe, à connaître quelques habitants de ce petit village de Provence dans lequel se dresse, au cœur de sa place, un majestueux platane centenaire.  Lire la suite

Lecture : « Mémoire de fille » d’Annie Ernaux

«J’ai voulu l’oublier cette fille. L’oublier vraiment, c’est-à-dire ne plus avoir envie d’écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n’y suis jamais parvenue.» 

Annie Ernaux replonge dans l’été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l’onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient entre hier et aujourd’hui.

Mémoire de fille – Annie Ernaux

Éditeur : Folio (1er mars 2018)

Pages : 165

Ma note : 3,75/5

Mon avis :

C’est le récit autobiographique de l’auteure qui, cinquante ans après, ose une introspection de la jeune fille qu’elle était lorsque, durant l’été 1958, alors qu’elle était monitrice dans une colonie, elle se voit céder à un homme.  Lire la suite

Lecture DÉVORANTE : « Toutes blessent, la dernière tue » de Karine Giebel

Maman disait de moi que j’étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais…

Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…

Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin…

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.

Toutes blessent, la dernière tue – Karine Giebel

Éditeur : Belfond (29 mars 2018)

Pages : 741

Ma note : 4,75/5

Mon avis :

Comme j’ai aimé ce roman noir, comme je l’ai dévoré ! Malgré ses 740 pages, en quelques petits jours, je l’avais englouti. Une fois commencé, il est difficile de le lâcher. Ce récit est une plongée dans une difficile réalité, pleine de souffrance et de violence, mais Karine Giebel a également su instiller beaucoup de résilience, de courage, de fidélité et d’amour.  Lire la suite