Lecture : « Le Temps des orphelins » de Laurent Sagalovitsch (Rentrée littéraire août 2019)

Avril 1945. Daniel, jeune rabbin venu d’Amérique, s’est engagé auprès des troupes alliées pour libérer l’Europe. En Allemagne, il est l’un des premiers à entrer dans les camps d’Ohrdruf et de Buchenwald et à y découvrir l’horreur absolue. Sa descente aux enfers aurait été sans retour s’il n’avait croisé le regard de cet enfant de quatre ou cinq ans, qui attend, dans un silence obstiné, celui qui l’aidera à retrouver ses parents.

Quand un homme de foi, confronté au vertige du silence de Dieu, est ramené parmi les vivants par un petit être aux yeux trop grands.

Le Temps des orphelins – Laurent Sagalovitsch

Éditeur : Buchet/Chastel (15 août 2019)

Pages : 219

Ma note : 3,75/5

Mon avis :

La Seconde Guerre Mondiale est apparemment le sujet de prédilection de l’auteur ; c’est une période de l’histoire qui m’intéresse beaucoup également. Je pense que l’on ne se documente jamais assez sur les terribles erreurs passées, on ne doit pas les oublier afin de ne pas les commettre à nouveau. Ici, c’est à travers un rabbin que l’auteur nous apporte un regard sur l’horrible découverte des camps lors de leur libération. Je n’avais encore jamais lu de ce point de vue ci, c’est maintenant chose faite grâce à Laurent Sagalovitsch.
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Lecture : « J’ai dû rêver trop fort » de Michel Bussi

Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.
Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente.
Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?
Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?
Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?

En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort.

J’ai dû rêver trop fort – Michel Bussi

Éditeur : Presses de la Cité (28 février 2019)

Pages : 477

Ma note : 4/5

Mon avis :

Après Nymphéas noirs, Le temps est assassin, On la trouvait plutôt jolie, T’en souviens-tu, mon Anaïs ? et autres nouvelles, Maman a tort et Un avion sans elle, je vais vous donner aujourd’hui mon ressenti sur le dernier roman paru de Michel Bussi, J’ai dû rêver trop fort. Il est différent des précédents dans le sens où l’amour et la musique prennent quasiment toute la place.
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