Lecture : « J’ai dû rêver trop fort » de Michel Bussi

Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.
Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente.
Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?
Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?
Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?

En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort.

J’ai dû rêver trop fort – Michel Bussi

Éditeur : Presses de la Cité (28 février 2019)

Pages : 477

Ma note : 4/5

Mon avis :

Après Nymphéas noirs, Le temps est assassin, On la trouvait plutôt jolie, T’en souviens-tu, mon Anaïs ? et autres nouvelles, Maman a tort et Un avion sans elle, je vais vous donner aujourd’hui mon ressenti sur le dernier roman paru de Michel Bussi, J’ai dû rêver trop fort. Il est différent des précédents dans le sens où l’amour et la musique prennent quasiment toute la place.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman même si j’aurai aimé que parfois, l’intrigue se languisse un peu moins. Mais ici, le romantisme et la découverte du grand amour demandent à se prélasser dans la béatitude. Il est certain que certains aficionados de l’auteur seront déstabilisés par ce changement de registre.

Nathy est hôtesse de l’air, et lors d’un embarquement dans un aéroport, elle tombe sous le charme d’Ylian, musicien. Très vite, le courant passe entre eux, et sur fond de couplets de chanson, chapitre après chapitre, nous allons être témoins de la grande attraction entre ces deux-là. Pourtant Nathy est mariée et mère d’une petite fille.  Le choix sera alors difficile : la raison ou la passion ?

Vingt ans après cette idylle, Nathy va vivre de grandes coïncidences, entre destinations de voyage et retrouvailles issues du passé. Tel un rêve ressuscité. Nous la suivons dans cette alternance d’époques au rythme des cœurs qui battent fort et dont on sent qu’une petite étincelle suffirait à rallumer le feu. À cela se greffe une véritable histoire familiale dont le puzzle se reconstitue dans les tout derniers chapitres.

C’est un feu d’artifice d’émotions que Michel Bussi nous offre ici. Les romantiques seront séduits, les autres non. L’auteur n’est pas là où on l’attend habituellement, il exprime l’amour et les choix difficiles qui s’imposent. Il explore les liens familiaux et amicaux. Pour autant une véritable intrigue se déroule, les fils du suspense sillonnant entre les notes d’une musique qui sera à l’origine de tout.

Un grand merci aux éditions Presses de la Cité pour cet envoi.

Auteur : ducalmelucette

Du calme Lucette est un blog à forte tendance littéraire. Mais pas que !

4 réflexions sur « Lecture : « J’ai dû rêver trop fort » de Michel Bussi »

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