Lecture : « La fille sous la glace » de Robert Bryndza (Rentrée littéraire Janvier 2018)

Le froid a figé la beauté de ses traits pour l’éternité.

La mort d’Andrea est un mystère, tout comme l’abominable secret qu’elle emporte avec elle…

Connue pour son sang-froid, son esprit de déduction imparable et son verbe tranchant, l’inspectrice Erika Foster semble être la mieux placée pour mener l’enquête. En lutte contre ses propres fantômes, la super flic s’interroge : peut-elle encore faire confiance à son instinct ? Et si le plus dangereux dans cette affaire n’était pas le tueur, mais elle-même ?

Sur la glace, aucun faux pas n’est permis.

La fille sous la glace – Robert Bryndza

Éditeur : Belfond Noir (25 janvier 2018)

Pages : 435

Ma note : 4/5

Mon avis :

C’est un polar glaçant que j’ai eu plaisir à lire. La DCI Foster qui enquête sur le meurtrier de la jeune fille bourgeoise découverte dans un lac gelé m’a plu et comme c’est un premier tome d’une saga avec cette inspectrice, c’est un bon point.  Lire la suite

Lecture : « L’enfant de mon mari » de Deborah O’Connor (Rentrée littéraire Janvier 2018)

Heidi et Jason ne forment pas un couple ordinaire : elle a perdu sa petite fille, il cherche désespérément son fils, Barney, enlevé cinq ans plus tôt. Ces drames les ont rapprochés. Un jour, en déplacement pour son travail, Heidi aperçoit dans une arrière-boutique un garçon qui pourrait bien être Barney. Emmené sur place, Jason refuse d’y croire. Mais Heidi n’en démord pas. L’intuition vire à l’obsession, et la jeune femme se plonge dans une enquête qui fragilise son couple. Jason lui cache-t-il quelque chose ? L’impossible deuil de sa fille a-t-il rendu Heidi paranoïaque ? À qui peut-elle se fier ? Mais surtout, qui est cet homme trouble qui accompagne le petit garçon partout ? Une adrénaline de chaque instant, jusqu’au dénouement, dérangeant et moite.

L’enfant de mon mari – Deborah O’Connor

Éditeur : Presses de la Cité (18 janvier 2018)

Pages : 351

Ma note : 4/5

Mon avis :

Plongée au sein d’un couple meurtri par la disparition de leurs enfants.  Lire la suite

Lecture : « Juste une orangeade » de Caroline Pascal (Rentrée littéraire Janvier 2018)

Raphaëlle est sans nouvelles de sa mère depuis lundi. Deux jours, ce pourrait n’être rien, et pourtant, cette absence est anormale, ce silence inquiétant.

Les heures passent, le temps s’étire, l’angoisse monte. Jour après jour, les inconnues se multiplient pour révéler la part cachée d’une vie que Raphaëlle croyait transparente et le portrait d’une étrangère se dessine derrière le discret veuvage bourgeois.

Soudain seule au milieu d’une vie comblée, Raphaëlle recompose le récit de sa relation avec sa mère, d’occasions ratées en gestes oubliés, de ressemblances voulues en reconnaissances espérées, de malentendus en aveuglements. À mesure que s’égrène le compte à rebours de la détresse, s’impose à elle la réalité d’une disparition, dont le point d’orgue se jouera quelque part au fond de la province.

Juste une orangeade – Caroline Pascal

Éditeur : Éditions de l’Observatoire (10 janvier 2018)

Pages : 246

Ma note : 4/5

Mon avis :

Juste une orangeade est un concentré de liens familiaux, en particulier celui qui unit une mère et sa fille. C’est l’amour qu’elles se portent, c’est la peur de perdre la figure maternelle, c’est ce que l’une croit connaître de l’autre, c’est une introspection de cette relation toute particulière et forte.  Découvrir la suite

Lecture : « T’en souviens-tu, mon Anaïs ? et autres nouvelles » de Michel Bussi

Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la Côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…

Bienvenue au pays de Caux, terre de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…

Dans les romans de Michel Bussi, vous étiez surpris jusqu’à la dernière page…
Dans ses nouvelles, vous le serez jusqu’à la dernière ligne.

T’en souviens-tu, mon Anaïs ? et autres nouvelles – Michel Bussi

Éditeur : Pocket (4 janvier 2018)

Pages : 299

Ma note : 4,25/5

Mon avis :

J’avais hâte de découvrir ces petites histoires de Michel Bussi, un auteur que j’aime beaucoup comme vous le savez si vous me suivez. Ces quatre nouvelles sont parues directement au format poche chez Pocket, la première ayant donné son nom à l’ouvrage. J’ai passé un très bon moment en Normandie et sur l’Île de la Réunion, l’auteur sachant toujours distiller ce mystère qui émane de chacun de ses récits. Il sait aussi si bien décrire les lieux, nous imprégner de l’ambiance, nous plonger au sein d’un village, d’une famille, d’un paysage. Ainsi, pour vous rendre une chronique la plus complète possible, je vous propose quelques lignes de mon ressenti pour chacune des nouvelles.  Découvrir les nouvelles

Rentrée littéraire Janvier 2018 : Mes repérages #3

Voici donc le troisième et dernier volet de mes repérages en cette rentrée littéraire de janvier (retrouvez le premier ici et le deuxième là). N’hésitez pas à me donner vos envies en commentaire en bas d’article et à m’indiquer lesquels de ces romans vous interpellent.

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Fille de Bohème de Vania Prates
Charleston – 16/01/18 – 392 pg

Mélissandre a tout ce qu’elle désire dans la vie : un bon travail, le fiancé parfait, l’appartement de ses rêves. Son avenir est, selon elle, d’ores et déjà tracé. Mais un soir, lors de l’enterrement de vie de jeune fille de sa meilleure amie, une étrange femme va la mettre au défi de tenter l’expérience de l’hypnose et sa vie va s’en trouver complètement chamboulée.

Revivant, en songe, la vie aussi dangereuse qu’exaltante d’Éveline, bohémienne de la cour des Miracles, Mélissandre commence à perdre pied. Qui est cette fille qui lui fait revivre des souvenirs d’une vie lointaine, vécue à une autre époque ? Pourquoi cela semble-t-il avoir un tel impact sur elle ? Et pourquoi le beau Ric, qu’elle rencontre à Montmartre, ressemble-t-il tant au mystérieux Cam de ses rêves ? Découvrir tout le listing

Rentrée littéraire Janvier 2018 : Mes repérages #2

Je vous ai déjà donné une première liste des romans que j’ai repérés en cette période de rentrée littéraire. Voici donc la deuxième partie. N’hésitez pas à me donner vos envies en commentaire en bas d’article et à m’indiquer lesquels de ces romans vous interpellent.

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Larmes blanches de Hari Kunzru
JC Lattès – 10/01/18 – 300 pg

Carter et Seth, âgés d’une vingtaine d’années, appartiennent à des mondes opposés. Le premier est l’héritier d’une grande fortune américaine, l’autre est un misfit social sans le sou, timide et maladroit. Ils forment un tandem uni par une passion commune, la musique, qu’ils écoutent dans leur studio. Seth, obsédé par le son, enregistre par hasard un chanteur de blues inconnu dans Washington Square. Carter, enthousiasmé par la mélodie, l’envoie sur Internet, prétendant que c’est un disque de blues des années 20, un vinyle perdu depuis longtemps, œuvre d’un musicien obscur, Charlie Shaw.
Lorsqu’un vieux collectionneur les contacte pour leur dire que leur faux musicien de blues a réellement existé, Seth accompagné par Leonie, la sœur de Carter, partent dans le Mississippi sur les traces de ce personnage.
Découvrir tout le listing

Rentrée littéraire Janvier 2018 : Mes repérages #1

Nous voici déjà à l’aube de la parution des premiers romans de cette rentrée littéraire 2018. Encore une fois, j’ai repéré une belle liste que j’aimerai partager avec vous. Voici donc la première partie d’entre eux. N’hésitez pas à me donner vos envies en commentaire en bas d’article et à m’indiquer lesquels de ces romans vous interpellent.

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Lumière noire de Lisa Gardner
Albin Michel – 3/01/18 – 503 pg

472 jours : c’est le temps qu’a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n’espérer qu’une chose : survivre.  Découvrir tout le listing

Lecture : « Le couple d’à côté » de Shari Lapena (Rentrée littéraire 2017)

Anne et Marco sont invités à dîner chez leurs voisins. Au dernier moment, la baby-sitter leur fait faux bond. Qu’à cela ne tienne : ils emportent avec eux le babyphone et passeront toutes les demi-heures surveiller le bébé. La soirée s’étire. La dernière fois qu’ils sont allés la voir, Cora dormait à poings fermés. Mais de retour tard dans la nuit, l’impensable s’est produit : le berceau est vide.
Pour la première fois, ce couple apparemment sans histoire voit débarquer la police chez lui. Or, la police ne s’arrête pas aux apparences… Qu’est-ce que l’enquête va bien pouvoir mettre au jour ?

Le couple d’à côté – Shari Lapena

Éditeur : Presses de la Cité (21 septembre 2017)

Pages : 331

Ma note : 4/5

Mon avis :

Le couple d’à côté est clairement un roman psychologique dans lequel nous devons dénouer les liens et les secrets familiaux. Il flotte une ambiance de huis-clos. En effet, les personnages sont assez peu nombreux et la pesanteur du doute les accable les uns après les autres. Si le coupable de l’enlèvement de l’enfant est dévoilé à mi-chemin, de nouvelles révélations vont cependant surgir en fin de roman.  Lire la suite

Lecture coup de cœur : « Entre deux mondes » d’Olivier Norek (Rentrée littéraire 2017)

ADAM A DÉCOUVERT
EN FRANCE UN ENDROIT
OÙ L’ON PEUT TUER
SANS CONSÉQUENCES.

Entre deux mondes – Olivier Norek

Éditeur : Michel Lafon (5 octobre 2017)

Pages : 409

Ma note : 5/5

Mon avis :

Je n’ai pas si souvent de coup de cœur littéraire, mais vraiment, avec Entre deux mondes, Olivier Norek, que j’appréciais déjà beaucoup, est entré dans le top de mes auteurs à lire, à suivre, à ne pas manquer. Je suis heureuse de m’être procurée le petit dernier, j’avais toutefois un peu peur d’être déçue, cela arrive parfois quand autant de critiques dithyrambiques encensent un roman, mais force est de constater qu’elles sont toutes justifiées et que je vais complètement dans leur sens. Une véritable claque émotionnelle comme je les aime !  Lire la suite

Lecture : « La brume en août » de Robert Domes (Rentrée littéraire 2017)

La Brume en août est un roman allemand inspiré d’une histoire vraie. Celle d’Ernst Lossa, assassiné à l’âge de 14 ans dans un hôpital psychiatrique par les nazis parce qu’il était tzigane. Déjà adapté au cinéma en Allemagne.

Allemagne, 1933. Ernst Lossa vient d’une famille de Tziganes. Les services sociaux l’arrachent à sa famille et le placent dans un orphelinat. Là, le jeune enfant se débat entre les promesses de revoir ses parents et la difficile adaptation à son nouvel environnement. Quoi qu’il fasse, il est jugé comme un enfant à problèmes car ce qui plane sur lui, c’est le regard des adultes qui le jugent « issu d’une race inférieure ». Il sera transféré plusieurs fois d’institution en institution, jusqu’à être interné dans un hôpital psychiatrique. Commence alors son court voyage vers la mort. Cet enfant, parfaitement sain de corps et d’esprit, gentil, résilient, ne pourra jamais comprendre cette grande faute qu’on lui reproche.

Après des années de recherches, Robert Domes tisse sur son destin et en son hommage un récit aussi beau que poignant, qui illustre parfaitement une face peu connue de la nazification des esprits dans l’Allemagne des années 1930. Un scandale historique qui aura été largement ignoré à Nuremberg, comme un dossier perdu dans les ténèbres de la Seconde Guerre mondiale.

La brume en août, l’histoire vraie d’Ernst Lossa – Robert Domes

Éditeur : La Belle Colère (12 octobre 2017)

Pages : 347

Ma note : 4,5/5

Mon avis :

C’est une lecture à la fois sensible et terrifiante que nous offre Robert Domes. Basé sur l’histoire vraie d’Ernst Lossa, s’étalant sur une dizaine d’années et reprenant les événements majeurs de sa triste et bien trop courte vie, le récit ne contient aucun pathos mais n’est pas dénué d’affect pour autant.  Lire la suite