Lecture : « Trois vies par semaine » de Michel Bussi

Un mort
Deux disparus
Trois femmes amoureuses

Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ?
La révélation de l’identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération.
Renaud Duval menait-il… trois vies par semaine ?
Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d’être son unique amour.
Ensemble, elles vont tenter de percer l’énigme d’une impossible triple vie…
Mais comme dans un théâtre d’illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger.
Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?

Méfiez-vous des fils invisibles…

Trois vies par semaine – Michel Bussi

Éditeur : Les Presses de la Cité (2 mars 2023)

ⓘ Paru en format poche le 11 janvier 2024 aux éditions Pocket.

Pages : 455

Ma note : 4/5

Mon avis :

Dans ce roman, Michel Bussi nous plonge au cœur de la duplicité. Encore une fois, il tisse une toile diabolique, avec une maîtrise folle.

Dès les premières pages, le suspense est là et ne nous quitte plus. L’envie d’en découvrir toujours plus nous fait dévorer les pages à grande vitesse.
Tout débute par un cadavre et trois identités différentes dont les photos semblent toutefois représenter la même personne. Un visage et une même date de naissance pour trois noms : Renaud Duval, Hans Bernard et Pierre Rousseau. Commence alors une enquête aux côtés de la femme de Renaud Duval qui se demande alors qui était réellement son mari. Si le cadavre s’avère bel et bien être Renaud Duval, alors qui sont Hans Bernard et Pierre Rousseau ? Duval menait-il une triple vie ?
Lorsque deux autres femmes entrent en scène, les secrets familiaux se bousculent.

Les rochers de Quatre Fils Aymon sur les hauteurs de Bogny-sur-Meuse

Comme toujours avec Michel Bussi, l’histoire et surtout la géographie sont à l’honneur. Ici, l’action se déroule en France avec un pan bohémien tchécoslovaque. J’ai beaucoup aimé ce voyage au cours duquel les arts ont la part belle, et notamment celui de la marionnette. Il s’attarde également sur la légende ardennaise des Quatre Fils Aymon et assoit une bonne partie de son action à Bogny-sur-Meuse et la région de Charleville-Mézières. Il est toujours agréable et intéressant d’apprendre tout en se divertissant avec un roman.

La statue des Quatre Fils Aymon à Bogny-sur-Meuse

L’écriture est, comme habituellement, fluide et addictive. Les personnages sont bien travaillés et l’action palpitante. Quand arrive l’heure des révélations, une partie de celles-ci m’a toutefois laissé dubitative. Je ne peux bien sûr pas développer davantage sous peine de spoiler, mais pour ma part, j’ai ressenti un manque de crédibilité, c’est pourquoi ma note ne dépasse finalement pas le 4/5. Malgré tout j’ai pu un peu passer outre et ceci ne m’a pas gâché ma lecture. Tout le reste du dénouement a tellement bien été amené et construit que je termine le dernier chapitre avec un sentiment positif. Cela reste tout de même un très bon moment littéraire au rythme du thriller.

En bref, mise à part un point peu crédible selon moi au cœur du dévoilement – et je peux comprendre que cela puisse déranger certains lecteurs ou certaines lectrices puisque cela reste tout de même un point central et majeur de l’histoire -, j’ai été complètement happée par cette fabuleuse histoire. Michel Bussi sait mener sa barque et c’est toujours avec grand plaisir que je m’immerge au sein de ses récits et que je me laisse prendre dans ses filets. À découvrir si vous aimez être surpris ! 

Auteur : ducalmelucette

Du calme Lucette est un blog à forte tendance littéraire. Mais pas que !

2 réflexions sur « Lecture : « Trois vies par semaine » de Michel Bussi »

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