BD : « Carpe Diem – Amour, spleen et tatouage » de Timothée Ostermann

Parfois, l’amour s’en va, et c’est chiant. S’ensuit la sempiternelle question : comment se remettre d’un déboire affectif ? La réponse est simple : marquer son épiderme à l’encre pour toujours.

Ainsi démarre la quête initiatique de Timothée Ostermann dans un salon de tatouage pour trouver LE tattoo qui soignera les blessures profondes.

Suivez les tribulations d’une âme en peine entre tribal et vanité, entre phénix et signe de l’infini, entre amour et béatitude prochaine.

Carpe Diem – Amour, spleen et tatouage – Timothée Ostermann

Éditeur : Fluide Glacial (10 avril 2019)

Pages : 135

Ma note : 3,25/5

Mon avis :

J’ai passé un bon moment avec cette bande dessinée qui aborde de façon humoristique l’univers du tatouage. Toutefois, le graphisme n’est pas complètement à mon goût et j’ai eu une petite frustration en fin de BD. Un avis un peu mitigé donc.

Tim s’est fait largué et pour adjurer son spleen, il pense que marquer sa peau à l’encre pour toujours l’y aidera. Une vraie mauvaise idée en réalité car se faire tatouer sous le coup de l’émotion et de la déprime donne rarement quelque chose de judicieux pour l’avenir. Mais passons, c’est juste une parenthèse en rapport avec la vie réelle 😉

Nous suivons donc les tribulations de ce personnage qui cherche un sens à ce projet et qui va partager les anecdotes du salon de tatouage de son ami Pierre-Emmanuel. J’ai trouvé qu’il y avait pas mal d’humour à ce sujet et cela m’a beaucoup plu. Le gars qui arrive avec l’idée du siècle pour son tattoo – selon lui – mais qui s’avère être ce que pleins d’autres gens demandent en réalité, tels que les loups et les vanités par exemple. C’est comique ! Ces scénettes m’ont beaucoup parlé car je suis moi-même une grande amatrice de l’art que représente le tatouage. J’ai bien ri !

Tim s’évertue donc à trouver une vraie bonne idée pour son tatouage, chose qui n’est pas si facile en cette période troublée. Il ne veut pas se tromper ni avoir un motif trop classique. Une centaine de pages est consacrée à la recherche DU tattoo, à la signification qu’il peut avoir pour leur propriétaire, aux demandes parfois cocasses des clients du salon ou au contraire très répétitives, aux tatoueurs un peu blasés mais aussi aux questions existentielles de Tim.

Quant au graphisme, c’est très personnel évidemment mais il n’est pas tellement à mon goût en ce qui concerne les personnages. Je dirai que ce n’est pas mon style même si les planches sont bien organisées et font bien évoluer l’histoire. Les tons de rouge et de bleu sont omniprésents et laissent toute leur place aux comportements et émotions des personnages.

En bref, voici une bande dessinée qui m’a bien divertie mais qui ne m’a pas époustouflée par son graphisme. L’histoire m’a beaucoup intéressée et j’ai apprécié le traitement humoristique de l’univers du tatouage. À découvrir !

Merci à Babelio pour cette lecture dans le cadre de la Masse Critique Graphique et aussi à Fluide Glacial bien sûr.

Auteur : ducalmelucette

Du calme Lucette est un blog à forte tendance littéraire. Mais pas que !

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