Lecture : « Trois mots, cinq mensonges » de Michel Stanovici

Combien de fois peut-on renoncer à suivre son instinct, sa première impression, son sixième sens ? Toute ces intuitions dont le seul but est de se protéger des autres, mais bien souvent de soi-même avant tout….

Après les trahisons et les déceptions qui jalonnent une vie bien remplie, Raphaël est enfin décidé à ne plus succomber trop facilement à la tentation… C’est pourtant à ce moment précis qu’il rencontre celle qu’il n’espérait plus. Elle se prénomme Anaïs, elle est tout simplement parfaite. La femme dont on rêve mais dont on sait au fond de soi qu’elle n’existe pas…

Trois mots, cinq mensonges – Michel Stanovici

Éditeur : Fauves Éditions (10 octobre 2019)

Pages : 184

Ma note : 3,5/5

Mon avis :

Ce court roman met en exergue la relation amoureuse d’un homme et d’une femme pour qui tout commence avec passion.

Après un coup de cœur pour la photo d’Anaïs sur Facebook, amie d’une amie, Raphaël va tout faire pour la rencontrer. Une forte attirance le transit immédiatement. Quand enfin elle se retrouve face à lui, il ne peut résister. Elle incarne tout ce qu’il recherchait. Tout se fait rapidement, avec passion et fulgurance. Anaïs est la femme parfaite, et cela même avec les deux enfants de Raphaël. Des liens se tissent immédiatement. Une nouvelle vie s’offre alors à eux.

Mais la perfection existe-t-elle ? Tout ce bonheur ne cache-t-il pas quelque chose ?

Au fil des chapitres, le comportement d’Anaïs se fait de plus en plus suspicieux, étrange. Je ne vous en dirai pas plus sinon ce serait vous spoiler complètement l’histoire. Mais vous vous doutez bien que tout ne restera pas rose.

Dès le départ, il y a un côté superficiel à cette histoire. L’attirance physique est centrale. Et l’on a de plus en plus de mal à supporter l’état d’esprit d’Anaïs, mais aussi la fausseté du couple.

Ce roman confirme l’adage que l’amour rend aveugle et l’on n’a de cesse de souhaiter que Raphaël ouvre enfin les yeux. Mais sous cette apparente simplicité, l’histoire développe le psychologique et nous démontre que tout n’est pas si facile et convenu.

Malgré tout, je n’ai pas réussi à me passionner pour cette histoire. Anaïs incarne tout ce que je n’aime pas. Et l’amour y apparaît factice. Le récit, apparemment inspiré des rencontres de l’auteur, se lit vite et bien, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable malheureusement. Même si le développement psychologique redonne toutefois de l’intérêt.

C’est donc un avis mitigé que je vous donne à lire. Ce roman a eu a priori beaucoup de succès en Roumanie mais il n’a pas eu autant d’effet sur moi. La désillusion fait partie du risque amoureux mais ici, je n’ai pas ressenti beaucoup d’empathie. Je pense qu’il a surtout été libérateur pour l’auteur, telle une thérapie.

Merci à Nathaly et aux Éditions Fauves pour cette lecture.

Auteur : ducalmelucette

Du calme Lucette est un blog à forte tendance littéraire. Mais pas que !

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