Lecture : « L’Orpheline de Foundling » de Stacey Halls

Londres, 1747. Bess Bright, vendeuse sur le marché aux poissons de Billingsgate, voit se refermer derrière elle les grilles de l’orphelinat de l’hôpital de Foundling. La mort dans l’âme, elle y laisse Clara, son bébé. Un jour, elle s’en fait la promesse, elle reviendra la chercher.
Six ans plus tard, ayant économisé chaque penny, elle retourne à l’orphelinat pour retrouver son enfant qu’elle n’a jamais oubliée. Mais, on l’informe que sa fille n’y est plus depuis longtemps, réclamée jadis par une femme se faisant passer pour Bess.
Pour découvrir qui lui a volé sa fille, il lui faudra passer la porte d’une grande maison bourgeoise de Bloomsbury, où une jeune veuve et sa fillette vivent en recluses au milieu de lourds secrets…

L’Orpheline de Foundling – Stacey Halls

Éditeur : Pocket (1er septembre 2022)

Pages : 413

Ma note : 4/5

Mon avis :

Un roman à l’ambiance londonienne du XVIIIème siècle !

Bess est une jeune fille d’un quartier pauvre de Londres. Un jour, elle s’éprend brièvement d’un homme dont le charme la fait céder et cette unique fois suffira pour qu’elle tombe enceinte. N’ayant pas les moyens d’élever son bébé, une petite fille qu’elle prénommera Clara, elle se résout à la confier à l’orphelinat de Foundling en se promettant qu’elle fera tout son possible pour économiser chaque penny et ainsi pouvoir récupérer son enfant dans quelques années. 
Quand enfin, six ans plus tard, elle se présente à l’orphelinat pour retrouver Clara, on l’informe que celle-ci fut déjà récupérée, peu de temps après la naissance, par une femme s’étant apparemment faite passer pour elle. Après le choc de la nouvelle, c’est déterminée que Bess se lance à la recherche de son enfant.

L’atmosphère de l’époque y est, au travers des descriptions des rues, des quartiers, du quotidien des londoniens et des dialogues mais sans que cela ne soit trop présent. La lecture est donc fluide et on s’attache au personnage de Bess qui fait tout son possible pour retrouver sa fille.

Les chapitres alternent entre deux points de vue, celui de Bess et celui d’Alexandra qui est une veuve bourgeoise qui vit recluse avec sa petite Charlotte. Aucun attachement en revanche pour ce personnage qui suscite très peu d’empathie. Alors bien sûr, il est évident que le destin réunira les deux femmes et qu’il n’y a que peu d’intrigue mais l’intérêt reste présent et on tourne les pages avec plaisir.

J’ai aimé ce roman qui m’a permise de m’évader au cœur d’un autre pays, d’une ville que j’apprécie beaucoup par ailleurs, et d’une autre époque. L’histoire est intéressante bien que sans réel suspense, et je regrette seulement que le dénouement se passe si vite, contrairement au reste.
Malgré les difficultés rencontrées par les personnages, c’est une histoire qui arrive à nous réchauffer le cœur et c’est bien un des grands atouts de la lecture de mon point de vue.

Un roman à découvrir pour les lectrices et les lecteurs qui apprécient les aspects historiques des récits mais aussi les secrets familiaux !

Très envie de lire le roman précédent de l’auteure : Les Sorcières de Pendle !

Petit NB : les couvertures de ces livres sont très belles je trouve, ce qui ne gâche rien.

Un grand merci à Emmanuelle des éditions Pocket pour sa confiance sans cesse renouvelée !

 

Auteur : ducalmelucette

Du calme Lucette est un blog à forte tendance littéraire. Mais pas que !

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